L’embauche de Jean Yves Le Drian par l’industrie Saoudienne de la Défense

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Selon les informations récoltées par le site Intelligence Online, Scopa Industries pour prépare l’arrivée de Jean-Yves Le Drian comme conseiller.
L’ancien ministre français de la défense (2012-2017) et des affaires étrangères (2017-2022) pourra poursuivre le rapprochement entre Paris et Riyad dans le secteur de la défense, un but qu’il a poursuivi comme ministre de façon constante et au mépris de la réserve qu’il aurait du conserver. Scopa Industries a été lancée en mars 2022 pour favoriser l’implantation d’industriels étrangers de la défense sur le sol saoudien.
Mélange des genres
Ce genre de reconversion serait impossible pour un haut fonctionnaire en raison des règles qui empêchent tout « pantouflage » dans un domaine où un agent public aurait eu à connaitre dans sa carrière au service de l’État. Un tel parcours reste possible pour un ministre; Ce qui reste la porte ouverte à de possibles mélanges des genres.
Jean Yves Le Drian avait été mis en cause dans l’hebdomadaire Jeune Afrique pour avoir, dans l’exercice de ses fonctions de ministre, aidé son propre fils alors au service d’une société privée (voir ci dessous)
Alors que la brouille diplomatique entre Paris et Bamako s’emballe, une vieille affaire qui semblait enterrée remonte à la surface. Selon une rumeur qui enfle sur les réseaux, les autorités maliennes auraient ouvert une enquête sur l’attribution du marché des passeports biométriques maliens à une entreprise bretonne sur pression de Jean Yves Le Drian, ministre français des Affaires Etrangères.
L’histoire remonte à 2015, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, a en charge l’opération Barkhane. Il profite de sa position pour tordre le bras à feu le président Ibrahim Boubacar Keïta afin que l’entreprise bretonne Idemia, anciennement Oberthur, obtienne le marché des passeports et remplace la société canadienne Bank note qui était jusque là chargée de la confection de ces documents.
A l’époque, l’affaire avait fait scandale au Mali, les députés s’en étaient emparés et avaient posé des questions à l’Assemblée nationale. En effet, outre que ce marché ait été passé de gré à gré, la facture des passeports avait explosé et les recettes du gouvernement diminuées. Bref, ce n’était pas une bonne affaire, sauf peut-être pour un homme d’affaires du nom de Thomas Le Drian, le fils du ministre.
Circulez, rien à voir
En juin dernier, « Jeune Afrique » qui ne nous avait pas habitués à une telle audace contre les autorités françaises avait révélé l’affaire. Sans pratiquement aucune reprise par le reste de la presse française. Il était clair qu’en haut lieu Jean Yves Le Drian n’avait pas que des amis.…
L’été suivant, Jean Yves Le Drian voyait sa cote de popularité chuter à l’Elysée. Au point que l’hypothèse de son départ du gouvernement était évoquée. « Il y a une chance sur deux qu’il s’en aille », avait confié un député influent d’ »En Marche » à « Mondafrique ». Mais là encore, silence radio des principaux medias. Jean Yves Le Drian, l’artisan de la politique africaine de la France depuis dix ans et à ce titre principal responsable du désastre des relations entre Paris et Bamako, veille à son image et reste intouchable!
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L’embauche de Jean Yves Le Drian par l’industrie Saoudienne de la Défense

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3 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Un exemple des conflits d’intérêt au quai d’Orsay, avec tant d’avantages à carresser les puissants. Idem dans tant d’autres domaines. A l’image de la France macronienne.

  2. Vérité dit :

    1 bon dhimis chez ses maîtres….!!!

  3. joseparis dit :

    Le Drian fait ce qu’a fait Sarkozy avec le Qatar. Sarkozy a donné aux Qataris des avantages fiscaux hallucinants sur l’immobilier en France, les Qataris le remercie en l’invitant à des conférences très bien rémunérées. On se demande bien ce que Sarkozy peut leur dire, puisque son quinquennat a été merdique au possible sauf pour les Qataris ! Le Drian a fait passer l’Arabie Saoudite dans les petits papiers de Hollande et de son successeur Mac Ronsey, donc maintenant il faut passer à la caisse, et le rémunérer royalement pour ses bons offices. Les pots de vin ne s’encaissent plus avant les résultats, mais après avec des pseudos conférence rémunérées, ou des postes dans des sociétés crées pour cela, c’est plus sur juridiquement et fiscalement !

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