
Israël dévoile les liens entre les organisateurs de la flottille Sumud et le Hamas
« Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendons-nous la paix ou couvrons-vous le terrorisme ? », conclut le rapport
Le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, a publié mardi un rapport explosif concernant la flottille Sumud qui fait route vers Gaza avec à son bord diverses personnalités et responsables politiques qui visent « à briser le blocus ».
Selon ce document officiel, plusieurs membres de la direction de cette flottille présenteraient des « liens documentés » avec le Hamas et les Frères musulmans, deux organisations classées
« Sans surprise, pour masquer l’idéologie extrémiste qui sous-tend la Flottille du Sommet mondial, son comité directeur a présenté Greta Thunberg comme une figure de couverture », a déclaré Amichai Chikli. Le ministre suggère ainsi que la présence de la militante écologiste servirait à donner une façade respectable à une opération aux motivations politiques plus troubles. « Pourtant, Thunberg est loin d’être un acteur central », a-t-il précisé.
Le rapport du ministère israélien détaille les profils de plusieurs figures clés de l’organisation. Parmi elles, Saif Abu Keshk, un Palestinien installé à Barcelone et membre du comité directeur de la flottille, occupe une place centrale dans les accusations. Selon le document, Abu Keshk aurait été arrêté par les autorités égyptiennes en juin 2025 alors qu’il dirigeait une campagne intitulée « Marche vers Gaza ».
Cette campagne aurait été menée en collaboration avec Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans en Algérie ayant des liens directs avec le Hamas ». Le rapport affirme que Sarri entretenait des contacts réguliers avec de hauts responsables du Hamas, notamment Zaher Jabarin et Osama Hamdan, lors d’une conférence organisée en Algérie pour commémorer le 68e anniversaire de la Révolution algérienne.
Un réseau d’influences internationales
Les révélations ne s’arrêtent pas là. Le ministère israélien évoque également une rencontre cruciale datant de janvier 2024 entre Sarri et Basem Naim, décrit comme « un haut responsable du Hamas et chef du département des relations internationales » de cette organisation. Cette rencontre aurait, selon le rapport, « ouvert la voie à la collaboration de Sarri avec des campagnes destinées à servir le Hamas », incluant la Marche vers Gaza et la Flottille mondiale du Sumud.
D’autres personnalités sont également citées dans ce rapport. Muhammad Nadir al-Nuri, activiste malaisien accusé d’avoir « fondé plusieurs projets contrôlés par le Hamas à Gaza », Marouan Ben Guettaia, participant à la flottille présentant des « liens avec Sarri », ou encore Wael Nawar, membre du comité de la flottille qui aurait « documenté des réunions avec des représentants du Hamas et d’autres organisations désignées comme terroristes ».
« Un outil de propagande pour les djihadistes »
Les conclusions du ministère de la Diaspora sont sans appel. « La soi-disant ‘Flottille de la Liberté’ n’est rien d’autre qu’un outil de propagande pour les djihadistes du Hamas », affirme le rapport. « Ses dirigeants et ses porte-parole entretiennent ouvertement des liens avec le Hamas, le Jihad islamique palestinien et des organisations terroristes. »
Le ministère interpelle directement les responsables politiques européens qui auraient participé à cette initiative : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? »
Source I24News