
Le Président du gouvernement d’Espagne Pedro Sánchez menace Israel … mais patauge dans la corruption !
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez lutte pour sa survie politique alors que les scandales de corruption touchant son entourage rapproché plongent le Parti socialiste-ouvrier espagnol (PSOE) et la coalition au pouvoir dans une crise profonde. Face à un réseau de pots-de-vin qui semble se rapprocher de son propre bureau, le chef du gouvernement se trouve dans une situation de plus en plus délicate.
Pedro Sánchez a reçu une ovation ce week-end de la part des membres de son parti lors du congrès de PSOE à Madrid, où il a été reconduit à l’unanimité à la tête du parti. Une démonstration d’unité qui intervenait quelques heures après la démission de Francisco Salazar, un proche allié du Premier ministre, accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel et d’abus de pouvoir.
Francisco Salazar devait prendre le poste de secrétaire adjoint au secrétariat organisationnel du parti.
De l’autre côté de la ville, le parti d’opposition Partido Popular (PP) tenait lui aussi son congrès et son leader, Alberto Núñez Feijóo, en a profité pour lancer une offensive politique contre un PSOE fragilisé.
Alberto Núñez Feijóo, réélu samedi à la tête du PP, a déclaré dimanche 7 juillet qu’il n’excluait pas des alliances avec le parti d’extrême droite Vox.
Parallèlement à cela, un sondage réalisé par 40 dB pour le journal El País révèle que si des élections avaient lieu aujourd’hui, le PSOE serait battu. Une tendance préoccupante pour le chef du gouvernement.
Un nouveau départ
Pour Pedro Sánchez, le congrès du PSOE devait symboliser un nouveau départ, avec l’entrée de nouvelles figures dans la direction du parti, après que l’enquête pour corruption qui a secoué les socialistes a contraint plusieurs figures clés à démissionner.
Tout a commencé en février 2024, lorsque le parquet a lancé une opération contre un réseau de corruption présumé lié à des contrats d’achat de masques pendant la pandémie, impliquant des pots-de-vin pour des contrats de vente de plusieurs millions d’euros.
Au cours de l’enquête, les procureurs ont mis au jour un réseau de pots-de-vin, de marchés publics truqués et de trafic d’influence. Une affaire tentaculaire qui semble désormais atteindre le cœur du parti au pouvoir en Espagne, le PSOE.
Pedro Sánchez a nommé Rebeca Torró en tant que secrétaire à l’Organisation du parti. Mais l’ombre de la corruption plane toujours : les deux prédécesseurs de Rebecca Torró, l’ex-ministre des Transports José Luis Ábalos et le haut fonctionnaire Santos Cerdán, sont tous deux impliqués dans une enquête pour corruption qui secoue les rangs du PSOE.
L’affaire Koldo García
L’année dernière, le parquet anticorruption a ordonné à la brigade d’enquête de la Guardia Civil d’arrêter Koldo García, ancien conseiller de l’ex-ministre des Transports José Luis Ábalos, pour avoir illégalement attribué des marchés publics à des entreprises privées en échange de pots-de-vin.
Cette arrestation a ouvert la voie à une enquête plus large sur José Luis Ábalos lui-même, qui avait déjà été évincé du gouvernement en 2021 mais s’était accroché à son siège de député au sein du groupe indépendant — protégé par l’immunité parlementaire.
Puis est venu le témoignage de l’homme d’affaires Víctor de Aldama, un intermédiaire présumé entre des entreprises et des responsables gouvernementaux. En décembre 2024, il a déclaré à la Cour suprême que le bras droit de Pedro Sánchez et numéro trois du PSOE, Santos Cerdán, avait joué un rôle clé dans le système de pots-de-vin.
Mais la corruption ne s’est pas limitée aux marchés publics durant la pandémie. Les enquêteurs ont depuis découvert des contrats suspects dans le secteur de la construction, révélant des appels d’offres truqués et des paiements illicites à des entreprises qui seraient liées à Koldo García, José Luis Ábalos et Santos Cerdán.
Santos Cerdán aurait reçu 600 000 euros de pots-de-vin liés à l’attribution irrégulière de marchés publics. Une entreprise aurait également remis 90 000 euros en espèces directement au siège du PSOE à Madrid, comme l’a rapporté le média espagnol The Objective.
Pour ajouter à la pression, Victor de Aldama a déclaré publiquement que d’autres enregistrements audio, qui pourraient impliquer directement le Premier ministre, seraient probablement rendus publics à l’avenir.
Pedro Sánchez nie toute malversation.
Une affaire « explosive »
Le scandale a été révélé au grand jour en juin, lorsque le rapport de police explosif sur l’affaire Koldo García a été rendu public.
Peu après, le juge de la Cour suprême a ordonné la détention préventive de Santos Cerdán pour « appartenance à une organisation criminelle, trafic d’influence et corruption ».
« Cela a été une bombe, personne ne s’attendait à une telle ampleur, personne ne s’attendait à ce que le numéro trois du PSOE puisse être impliqué dans un complot de corruption », a déclaré un porte-parole du PSOE à Euractiv, ajoutant que le parti socialiste se sentait « utilisé » par Santos Cerdán.
D’autres rapports de police sont attendus en juillet et Koldo García et José Luis Ábalos sont régulièrement convoqués pour témoigner devant le tribunal, a rapporté El Confidencial.
Les tensions au sein du PSOE n’ont fait que s’intensifier depuis que José Luis Ábalos a signalé la semaine dernière sa volonté de négocier avec le parquet. José Luis Ábalos pourrait révéler l’ensemble du complot pour éviter la prison, impliquant potentiellement des membres du gouvernement en exercice et même Pedro Sánchez lui-même.
La question qui préoccupe la classe politique espagnole n’est plus seulement de savoir si Pedro Sánchez peut sauver son parti, mais s’il peut se sauver lui-même.
happywheels
Mais quand vont ils cesser d’utiliser les Juifs pour sauver leur peau ?
Ils sont tous pareils : des incapables et des lâches.
Pauvres types !